Ce qu'on nous dit de ceux du Brésil, qu'ils ne mouraient que de vieillesse, et qu'on attribue à la sérénité et tranquillité de leur air, je l'attribue plutôt à la tranquillité et sérénité de leur âme, déchargée de toute passion, et pensée, et occupation tendues ou déplaisantes, comme gens qui passaient leur vie en une admirable simplicité et ignorance, sans lettres, sans loi, sans roi, sans religion quelconque.
LIVRE II, CHAPITRE 12: APOLOGIE DE RAYMOND SEBON, de Montaigne.
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